Le Club a été fondé en 1968 par l’industriel italien Aurelio Peccei et le chimiste écossais Alexander King lors d’une réunion privée dans une résidence appartenant à la famille ROCKEFELLER à Bellagio, en Italie.
« La croissance mondiale va s’arrêter ». Quarante ans après son rapport au Club de Rome, Dennis Meadows réaffirme les limites de l’expansion économique. 25/05/2012
En 1972, le rapport du Club de Rome s’intitule : Les limites de la croissance
Le message de ce livre est toujours d’actualité : Les ressources interdépendantes de la Terre – le système global de la nature dans lequel nous vivons tous – ne peuvent probablement pas supporter les taux actuels de croissance économique et démographique bien au-delà de l’année 2100, si tant est que ce soit le cas, même avec une technologie avancée.
Le livre contient un message d’espoir : L’homme peut créer une société dans laquelle il peut vivre indéfiniment sur la terre s’il s’impose des limites à lui-même et à sa production de biens matériels pour atteindre un état d’équilibre global avec une population et une production en équilibre soigneusement sélectionnées.
Le 20 août 2020, le Club de Rome a lancé le Plan d’urgence planétaire 2.0, qui intègre les enseignements de la pandémie mondiale et affirme sans équivoque que nous sommes au cœur d’une urgence planétaire. COVID-19 a mis en évidence nos vulnérabilités et a renforcé les arguments en faveur d’une action d’urgence. https://www.clubofrome.org/publication/the-planetary-emergency-plan/
En 1991, est publié « The First Global Revolution – A report by the Council of The Club of Rome »
(La première révolution mondiale – Un rapport du Conseil du Club de Rome)
Sur le site officiel du Club de Rome, ce rapport est ainsi présenté :
Parmi les sujets abordés dans ce livre, citons la nécessité pour le monde de passer d’une économie militaire à une économie civile, la reconnaissance des effets désastreux à court terme de l’exploitation par les pays du premier monde de la pauvreté et des besoins du tiers monde, et l’endiguement du réchauffement de la planète : la nécessité de réduire les émissions mondiales de dioxyde de carbone, d’encourager la reforestation, de conserver les formes traditionnelles d’énergie et de développer des alternatives.
Le Club de Rome a longtemps été controversé en raison de son obsession à réduire la population mondiale et de nombre de ses politiques antérieures, que les critiques ont décrites comme influencées par l’eugénisme et le néomalthusisme. Cependant, dans le tristement célèbre livre du Club de 1991, The First Global Revolution, il était avancé que de telles politiques pourraient obtenir un soutien populaire si les masses étaient capables de les relier à une lutte existentielle contre un ennemi commun.
À cet effet, The First Global Revolution contient un passage intitulé « L’ennemi commun de l’humanité est l’homme », qui dit ceci :
« En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pouvons nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, la pénurie d’eau, la famine et autres, feraient l’affaire. Dans leur ensemble et dans leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune à laquelle chacun doit faire face ensemble ».
Au cours des années qui ont suivi, l’élite qui peuple le Club de Rome et le Forum économique mondial (WEF – Davos) a souvent fait valoir que les méthodes de contrôle de la population sont essentielles pour protéger l’environnement.
Il n’est donc pas surprenant que le WEF utilise également les questions du climat et de l’environnement comme un moyen de commercialiser des politiques autrement impopulaires, telles que celles du GREAT RESET, si nécessaire.
Le rapport Meadows de 1972, ou l’échec d’une société durable.
Le rapport Meadows est un rapport qui a été remis au Club de Rome en 1972 prédisant un avenir catastrophique au monde d’ici à 2100 si nous persistions dans la croissance actuelle. Ce rapport modélise les 5 tendances majeures dans le monde : industrialisation accélérée, croissance de population rapide, malnutrition largement répandue, épuisement des ressources non renouvelables et un environnement détérioré.
https://thecuriosity.fr/2021/02/26/le-rapport-meadows-de-1972-ou-lechec-dune-societe-durable/
En 1972, l’avertissement du Club de Rome Le Club de Rome se fit mondialement connaître en publiant en 1972 un rapport sur « Les limites à la croissance ». Dans ce document réédité depuis dans de nombreuses langues, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology sous la direction de Dennis Meadows modélisent l’empreinte écologique humaine et les principales interactions du « système Terre » : population, économie, énergie, production agricole et industrielle, etc. Ce « rapport Meadows » établit les conséquences dramatiques qu’aurait une croissance économique et démographique exponentielle sur le long terme dans un monde fini : raréfaction des ressources non renouvelables, épuisement des sols, pollutions aux conséquences multiples et, pointent-ils déjà, des effets climatiques. Publié peu après les mouvements de contestation de 1968, qui dénonçaient notamment la société de consommation, il est diffusé à seize millions d’exemplaires et devient le bréviaire de nombreux militants écologistes.
https://www.developpement-durable-lavenir.com/2005/08/12/rapport-meadows-les-limites-la-croissance
Le rapport au Club de Rome : stopper la croissance, mais pourquoi ? https://reporterre.net/Le-rapport-au-Club-de-Rome-stopper-la-croissance-mais-pourquoi
En 2012, le Club publie un rapport intitulé : « 2052 »
Il y a quarante ans, le rapport intitulé « Les limites de la croissance » abordait la question de l’adaptation de l’homme aux limites physiques de la planète Terre. Il prévoyait qu’au cours de la première moitié du XXIe siècle, l’empreinte écologique de l’homme cesserait de croître, soit par un « dépassement et un effondrement » catastrophiques, soit par un « pic et un déclin » bien gérés.
Alors, où en sommes-nous aujourd’hui ? Et à quoi ressemble notre avenir ? Dans son livre 2052, Jorgen Randers, l’un des coauteurs de The Limits to Growth, dresse un bilan et fait des prévisions pour les quarante prochaines années. Pour ce faire, il a demandé à des dizaines d’experts de donner leurs meilleures prédictions sur l’évolution de nos économies, de nos approvisionnements énergétiques, de nos ressources naturelles, du climat, de l’alimentation, de la pêche, des divisions politiques, des villes, des psychismes, etc. au cours des prochaines décennies.
La bonne nouvelle : nous assisterons à des progrès impressionnants en matière d’efficacité des ressources et à un recentrage sur le bien-être humain plutôt que sur la croissance du revenu par habitant. Mais ce changement pourrait ne pas se produire comme nous l’attendons. La croissance future de la population et du PIB, par exemple, sera limitée de manière surprenante par une baisse rapide de la fécondité due à l’urbanisation croissante, une baisse de la productivité due à l’agitation sociale et une pauvreté persistante parmi les deux milliards de citoyens les plus pauvres du monde. Un réchauffement planétaire incontrôlé est également probable.
Avec le cœur, les faits et la sagesse, Randers nous guide le long d’un chemin réaliste vers l’avenir et discute de ce que les lecteurs peuvent faire pour s’assurer une meilleure vie pour eux-mêmes et leurs enfants au cours de l’agitation croissante des quarante prochaines années. https://www.clubofrome.org/publication/2052/
LE CLUB DE ROME
Club de Rome européen
https://clubofrome.eu/organisation
Les membres du Club de Rome
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